« La seule vie qui vaut la peine d’être vécue, c’est une vie qu’on a peur de perdre » | Shades of Magic [1Q1S]

Hello Hello la popoulaciooon, j’ai décidé de vous offrir une petite chronique sur un livre que j’ai lu il y a plusieurs de semaines mais que j’ai oublié de critiquer ! Evidemment, tête de linotte que je suis, il me fallait rattraper le coup. C’est pour cela qu’avant de vous faire mon bilan du mois d‘Aout, j’ai voulu tout de même vous présenter mon avis détaillé sur :

Shades of Magic

9/10 

V.E.Schwab est un auteur mystérieux, qui, avec les éditions Lumen – aaaaaaléluia – ont portées jusqu’à mes mains ce livre fantastique à l’univers détaillée et débordant de créativité.

téléchargement (46)

Kell est un mage de sang, l’un des derniers de son espèce, qui est capable de voyager entre les 4 univers. Ces 4 mondes, qui prennent tous pour centre la ville de Londres, ont pour différence la magie qui les occupent et qui les obsède. Alors qu’il est strictement interdit de transporter un objet d’un monde dans un autre, Kell va vouloir se rebeller, ce qui va engendrer des conséquences plus dramatiques qu’il ne saurait l’imaginer..  Un récit magique, d’aventure fantastique, aux multiples facettes. 

 

 

 

Résumé : 

UN AUTRE MONDE VOUS ATTEND, LA, DE L’AUTRE COTE DU MUR..

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d’un monde à l’autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le cœur et l’âme. Le nôtre est gris, sans magie d’aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d’air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu’on s’y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l’a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s’y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui.

Depuis cette contagion, il est interdit de transporter le moindre objet entre les univers. C’est malgré tout ce que Kell va prendre le risque de faire, histoire de défier la famille royale qui l’a pourtant adopté comme son fils, à commencer par le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait par ailleurs sa vie sans hésiter. Mais, à force de jouer avec le feu, il finit par commettre l’irréparable : il emporte jusque dans le Londres gris une pierre noir comme la nuit, qu’une jeune fille du nom de Lila décide, sur un coup de tête, de lui subtiliser. Pour elle comme pour lui – pour leurs deux mondes, à vrai dire, le compte à rebours est lancé.

 

Mon Avis :

Enfiiiin, je vous retrouve pour vous faire cette critique. J’en ai mis du temps à me rendre compte que je n’avais pas écris sur ce petit bijou. J’annonce la couleur : c’est un coup de coeur, mais un coup de coeur avec ses défauts, qui a pris du temps à s’incruster dans ce -boom boom- qui retentit sans cesse dans ma poitrine. A vrai dire, je ne suis plus très bien habitué aux lectures fantastiques, plus propice à lire des romances. J’en lisais d’avantage étant plus jeune, sûrement un soucis d’âge ou de changements de goûts, peu importe. J’ai eu énormément de mal à entrer dans l’histoire. C’est un livre qui se lit très très lentement en vue des multiples détails que l’auteur nous offre dans ses descriptions, un univers perfectionné qui prend du temps à se mettre en place. Cela a donc énormément ralentit ma lecture, ce qui m’a un peu dérangé. 

Cependant, c’était un vrai plaisir de m’y habitué. Ce nouveau monde est teinté d’une imagination sans limite, jouant sur les couleurs, les sens, jusqu’à devenir réels. Ils dégagent une profonde puissance, accentué par cette aspect magique qui leur offre un charme fou. Une Magie mystérieuse, pas omniprésente mais insidieuse, comme une présence invisible, une entité vivante autour de laquelle tout graviterait. Ainsi, cette élément, ajouté aux 4 mondes qui donnent un sens vraiment fort au roman, les intrigues sont multiples et bourrées de possibilités. Une intrigue simple, avec un élément simple qui change tout. J’ai presque envie de dire, mais il ne faut pas non plus déconner, que c’est une sorte d’Harry Potter amateur, le début d’une aventure aussi excitante et palpitante. 

La comparaison avec notre réalité, l’implication de notre monde comme étant un univers dépourvu de magie, ignorant de son existence, est d’autant plus intéressant. Il nous fait rêver, nous offre des espoirs, des -peut -être que- qui nous titillent et nous poussent à continuer ! 

Le début, comme je vous l’ai expliqué, était long à la mise en place comparé au reste du livre, et pour moi c’était acceptable tant que c’était compréhensible, vu que ce n’était que le début. Mais la fin, justement, m’en a paru beaucoup plus baclé, trop rapide. Alors qu’on nous proposait un commencement dépourvu « d’actions », où l’intrigue se développait en douceur, on nous a offert un dénouement tout en rapidité, de manière brusque et un peu maladroite. Comme si l’auteur se dépêchait de trouver une solution à son intrigue. J’en attendais peut être un peu plus, étant donné ce que le roman m’avait promis. Il y a cependant beaucoup plus de rebondissement, qui font avancés l’histoire d’une manière positive. Cela faisait du bien d’enfin évoluer vers quelque chose. 

En ce qui concerne les personnages, je vais commencer par Kell. Un personnage principale qui m’a plu, j’ai aimé entré dans sa peau. Il est vrai qu’un héros masculin me satisfait plus qu’un personnage féminin, j’aime entrer dans la tête du sexe opposé. Il est charmant, déroutant, originale… Il possède une certaine attraction magique, à la fois sombre par son pouvoir ancestrale et imprévisible, et sympathique par son caractère bon et son appartenance « royale », un attachement profond pour une famille qui, pourtant, n’est pas la sienne. MAIS, parce qu’il y a un mais, je l’ai trouvé affreusement faible. Autant on veut vous vendre un personnage haut en couleur, capable de soulever des montagnes avec un pouvoir précieux et puissant, autant on vous offre un personnage qui face à son semblable, se ramasse maintes et maintes fois à répétitions et qui échappent au danger de justesse. Un décalage énorme qui m’a quelque peu déçu. J’attends beaucoup de progrès sur ce sujet dans le tome qui va suivre. J’ai donc préféré Lila, plus sournoise et grandiose, avec un style atypique qui fait forcément sourire. Une garçonne avec un caractère bien trempée, et un sang froid glaciale. Bien évidemment, cela ne lui enlève pas son humour mordant. Kell fait ressortir son coté féminin, sa beauté intérieur et sa bonté d’âme, qui n’est peut être pas repérable aux premiers coups d’oeil. C’est sûrement leur duo qui m’a fait aimé le mage de sang, car sans la présence de la jeune pirate, je n’aurai surement pas pu reconnaitre les bons cotés de ce personnage. 

Ah oui, un message à l’auteur : PLUS DE ROMANCE ! C’est horrible de nous faire espérer, de nous faire miroiter .. Maintenant, j’en attend tellement du tome 2 que s’en est étouffant ! 

Laisser un commentaire